projets
Paragéographie
Voir le monde en géographe, sans que le monde y prenne garde
Vernissage le 13 décembre 2018, à 18h15,
à Uni-Mail, salle 2020
Auteur: Laurent Matthey
Accompagnement éditorial: Philippe Weissbrodt
ISBN: 978-2-940441-17-4
Format: 11,2 x 16,8 cm, 120 pp., couverture souple
prix: CHF 17.– / € 13.60
Les études littéraires disposent d’une catégorie qui leur permet de rendre compte des textes au statut incertain, disposant de quelques-unes des caractéristiques de la littérarité sans être pour autant reconnus comme relevant de la littérature: la paralittérature. Or, s’il existe une paralittérature, pourquoi ne pas postuler l’existence d’une paragéographie? Celle-ci serait composée de productions qui, véhiculant un savoir géographique, ne sont pas dotées des attributs formels susceptibles de les faire accréditer comme relevant des sciences géographiques. On y trouverait des fictions géographiques, des écrits journalistiques, des jeux vidéo, des bandes dessinées, des récits de voyage, des textes littéraires… reposant sur ou proposant une théorie plus ou moins explicite de l’espace des sociétés. J’ai cherché les traces de cette paragéographie dans l’œuvre d’un auteur majeur du XXe siècle, Pier Paolo Pasolini.
Laurent Matthey enseigne la géographie urbaine et l’histoire de l’urbanisme à l’Université de Genève. Ses publications portent sur les nouvelles modalités de l’urbanisme, la transformation de l’action urbaine et la production des paysages urbains.
Dériver
essai sur la médiation culturelle
Vernissage le 18 septembre 2018,
à 18h, à l'Arsenic – Centre d'art scénique contemporain, rue de Genève 57 à Lausanne
Entrée libre sur inscription
par email à virginie@avdc.ch d’ici au 22 septembre 2018
Auteure: Raphaëlle Renken
Édité par: Armand Deladoëy
ISBN: 978-2-940441-16-7
Format: 11,2 x 16,8 cm, 160 pp., couverture souple
prix:
CHF 17.– / € 13.60
Dériver est un essai en médiation culturelle fondé sur une analyse de terrain. Dans le cadre de ses fonctions au sein de l’Association vaudoise de danse contemporaine, Raphaëlle Renken, soucieuse de bouleverser ses propres modes de faire après plusieurs années de pratique, livre ici un essai engagé pour que d’autres soient portés par l’envie d’inventer de nouveaux usages.
Le livre revient sur une expérience radio issue d’un laboratoire en médiation culturelle. Portée par la question de la place des usagers au sein des institutions théâtrales, l’auteure observe durant plusieurs mois l’éclosion de cette radio culturelle. Elle y décèle des éléments qui permettent de construire un imaginaire du spectateur fertile pour la médiation culturelle et livre une analyse enrichie par la lecture des philosophes John Dewey et Jacques Rancière. Un éloge de l’autonomie du spectateur, du respect et de la confiance où la qualité de l’expérience est centrale. Une invitation à la dérive dans un domaine en pleine mutation.
Au bénéfice d’une double formation universitaire en histoire de la danse (Université Paris 8) et en histoire de l’art (Université de Lausanne), Raphaëlle Renken exerce depuis vingt ans la médiation culturelle dans ces deux domaines. Ayant débuté aux États-Unis, elle crée à son retour des modules en médiation culturelle dans plusieurs institutions muséales de Suisse romande, avant de rejoindre le secteur d’accueil des publics des Musées d’art et d’histoire de Genève, puis le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne. Elle crée en 2011 la Plateforme vaudoise de médiation culturelle danse, à l’appel de l’Association vaudoise de danse contemporaine. Actuellement Raphaëlle Renken est responsable de la médiation culturelle de Reso-Réseau Danse Suisse à Zurich.
à travers
perspectives sur le travail de Philippe saire
Vernissage le 18 mai 2016,
à 19h30, au Théâtre Sévelin 36, à Lausanne
Auteurs: Hervé Gauville (directeur de publication), Stéphane Bouquet, Julien Burri, Yvane Chapuis,
Roberto Fratini Serafide, Robert Ireland, Brigitte Paulino-Neto, Chantal Prod’Hom
Photographies de: Gregory Batardon, Mario Del Curto, Martine Gaillard, Jean-Pascal Imsand, Magali Koenig, Yves Leresche, Fanny Meyer, Philippe Weissbrodt
ISBN: 978-2-940441-13-6
Format: 14 x 19 cm, 304 pp., couverture souple
prix:
CHF 42.– / € 33.60
Le chorégraphe Philippe Saire ne crée pas tout seul dans un coin. Au contraire, il communique, invite aux répétitions, écoute les avis, sentiments et regards sur ses pièces en création (ou créées déjà). Il écoute et corrige. Pas tant par besoin d’intégrer les idées des autres, mais plutôt pour s’assurer que ce qu’il cherche à communiquer, à faire ressentir, arrive bien dans l’esprit de son public. C’est aussi un moyen pour lui de voir la pièce de plus loin, de prendre de la distance avec la création qui occupe son esprit au point qu’il n’est plus possible d’y voir clair.
C’est par un même jeu sur la distance, associé au filtre des domaines de compétences de chaque auteur, que la sélection des contributeurs de cette publication s’est faite. Chacun regarde une partie de l’œuvre du chorégraphe au travers de son prisme personnel, décomposant les éléments, associant souvenirs et références. Car il ne s’agit pas de produire ici « la bonne lecture » des créations de Philippe Saire, mais plutôt de faire résonner la multiplicité même d’une œuvre que le chorégraphe écrit depuis près de trente ans, osant passer de la danse au théâtre, tout en faisant la part belle à la vidéo, à la performance in situ, ainsi qu’aux arts plastiques.
Créer
la danse contemporaine vaudoise sous le regard des chorégraphes
Paru le 13 février 2016, date du vernissage au Théâtre Sévelin 36 dans le cadre des 30 ans de l'Association vaudoise de danse contemporaine et du festival de danse Les Printemps de Sévelin.
Auteurs: Pierre-Emmanuel Sorignet, assisté de Claire Vionnet
Accompagnement éditorial et design graphique: Philippe Weissbrodt, matière grise
Format: 11.2 x 16.8 cm, 160 pp. couverture souple
ISBN: 978-2-940441-12-9
prix:
CHF 17.– / € 13.60
L'enquête dresse un portrait du champ chorégraphique local appréhendé sous ses diverses facettes. Elle s'appuie sur des entretiens et observations menées par Claire Vionnet. Pierre-Emmanuel Sorignet complète les données de terrain et propose l'usage du regard sociologique pour donner une meilleure compréhension des enjeux et contraintes du métier de chorégraphe.
L'ouvrage ouvre des horizons pour penser, imaginer et (faire) vivre ce milieu aujourd’hui et demain.
Pierre-Emmanuel Sorignet est sociologue, maître d’enseignement et de recherche à l’Université de Lausanne, où il enseigne les méthodes d’enquête qualitative. Il participe depuis vingt ans à des créations chorégraphiques en tant qu’interprète dans différentes compagnies, en France essentiellement. Il a mené une enquête ethnographique autour du métier de danseur, qui a donné lieu à la publication d’un ouvrage, Danser, enquête dans les coulisses d’une vocation, paru à La Découverte en 2012.
Claire Vionnet est doctorante en anthropologie à l’Université de Lausanne. Elle bénéficie, dans le cadre de sa thèse sur les processus de création en danse contemporaine, du soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique. Elle collabore également avec les études en danse de l’Institut für Theater und Tanzwissenschaft à Berne.
Building up stories –
Sur l'action urbanistique à l'heure de la société du spectacle intégré
Paru le 19 décembre 2014, date du vernissage
à la Fondation Braillard à Genève
Auteur: Laurent Matthey
Accompagnement éditorial et design graphique: Philippe Weissbrodt, matière grise
Format: 11.2 x 16.8 cm, 160 pp. couverture souple
ISBN: 978-2-940441-11-2
prix:
CHF 17.– / € 13.60
La montée du storytelling en urbanisme est concomitante de la fin de ce que l’on a appelé les grands récits. Le récit d’urbanisme, tel que le définissait Secchi dans les années 1980, à savoir une rhétorique progressiste et émancipatoire associée aux transformations de la ville, fait place à une simple mise en intrigue des projets urbains, une narration de la ville à venir. Cette transformation de l’action urbaine s’articule à de nouvelles conditions d’exercice du métier d’urbaniste. Les faiseurs de ville étant désormais appelés à être des techniciens de la planification, des producteurs de sens, des animateurs de processus participatifs, des communicateurs d’intentions, des médiateurs culturels. Cette transformation de l’action urbaine est par ailleurs traversée par l’émergence d’un nouveau mode de gouvernance urbaine (la new public governance). Enfin, cette transformation de l’action urbaine est annonciatrice d’un urbanisme spectaculaire au sens de Debord. Un urbanisme qui, à défaut de produire de la matière territoriale, travaille à la diffusion d’images et de discours : l’action se transformant en sa représentation.
Ce livre se consacre à la description – en caméra subjective – de cette transformation de l’action urbaine à l’heure du spectaculaire intégré.
Géographe de formation, Laurent Matthey dirige depuis 2010 la Fondation Braillard Architectes à Genève.
Il enseigne à l’Université de Genève. Ses publications portent sur les nouvelles modalités de l’urbanisme, la transformation de l’action urbaine et la production des paysages urbains.
Ars memoriae /
Je suis vu je ne me vois pas
Paru le 6 décembre 2013, date du vernissage
dans les locaux de la Manufacture à Lausanne
Direction de publication : Yvane Chapuis
Direction de rédaction: Antoine Vialle
Direction éditoriale : Laurent Valdès et Philippe Weissbrodt
Graphisme et mise en page : Philippe Weissbrodt, matière grise
format: 19x26 cm, 272 pp. noir et 1 ton direct, 16 pp. quadrichromie.
ISBN: 978-2-940441-10-5
prix:
CHF 32.– / € 25.60
De septembre 2012 à février 2013, à l’occasion du centenaire du Théâtre de la Comédie de Genève, la première promotion des étudiants de la Manufacture-HETSR en Master théâtre, orientation mise scène, a été invitée à proposer une série de formes théâtrales ayant pour sujet l’histoire de cette institution.
Les 5 étudiants furent confrontés au bâtiment de la Comédie, à son fonctionnement, aux traces du passé qui le marquent, ainsi qu’aux archives de l’institution. Ils ont de plus été en dialogue avec les étudiants en écriture dramatique de l’ENSATT, à qui ils ont commandé une série de texte, puis proposé une forme d’écriture de plateau. Ils ont interrogé les notions de célébration, de commémoration et de médiation, ainsi que le potentiel festif et subversif de la demande qui leur avait été adressée.
Cette publication a pour objectif de documenter ce travail sous la forme d’une série d’entretiens réalisés auprès des étudiants, intervenants et commanditaires du projet, accompagnés d’images de références, éléments d’archives, notes manuscrites et photographies qui ont nourris le processus de recherche et de création. Il retranscrit également les textes écrits par les étudiants auteurs de l'ENSATT.
Au final, cette publication poursuit, ou plutôt réfléchit en miroir, un travail de « mise en espace », sur scène et en perspective, d’une histoire de théâtre (celle d’une institution et celle d’une création), permettant au lecteur de se frayer un chemin visuel et narratif dans les traces de cette création et du processus qui y a mené.
Ce projet a reçu le soutiens de la Manufacture-HETSR et de la Haute École Spécialisée de la Suisse occidentale.
des utopies réalisables
Paru le 10 octobre 2013 à Genève,
et verni dans le cadre de la Fureur de lire.
Format: 11.2 x 16.8 cm, 208 pp. couverture souple
ISBN: 978-2-940441-09-9
prix:
CHF 17.– / € 13.60
Initialement des utopies réalisables est un cycle de rencontre autour de l’utopie, de ses aspects à travers diverses thématiques.
Pendant 4 mois, de mars à juin 2013, des auteurs, chercheurs, penseurs sont venus débattre à la Librairie du Boulevard autour de la question de l’utopie ; la conjuguant chacun à l’aune de sa discipline ou de son regard spécifique. des utopies réalisables est un cycle de six rencontres initié par l’association Salmiakki en collaboration avec la Librairie du Boulevard et le cinéma CinéLux.
C’est sur une proposition de l’association Salmiakki que le collectif d’A•Type éditions s’est lancé dans un projet de publication autour de ces rencontres.
A•Type entend avec cette publication offrir un espace d'expression supplémentaire aux différents acteurs de cette série de rencontres. Ce livre a ainsi pour but de permettre aux différents propos de « se rencontrer » à nouveau ; au-delà des seuls actes de ces six rencontres, d’être une série de savoirs qui évoluent au contact les uns des autres. La forme du livre permet d’explorer d’autres niveaux de pertinence entre les différentes contributions.
Ce livre sera composé d’un recueil de textes que chacun des intervenants et des modérateurs écrit à l’issue de sa rencontre. À la fois mémoire et prolongement de celle-ci, ces textes composeront un tableau de toutes ces interventions. Il intégrera également deux interventions de personnes extérieures à ce cycle de rencontre: Marc Breviglieri, sociologue et professeur à la Haute École de Travail Social, ainsi qu’Alexandre Loye, artiste et peintre lausannois.
Ce projet a reçu le soutiens de la Ville de Genève, de la République et Canton de Genève, ainsi que de la Loterie Romande; et a été réalisé en partenariat avec la Librairie du Boulevard, le Cinélux et le quotidien Le Courrier.
collection 812
La collection 812 se destine à l'édition de livres en petits tirages, toujours au format 8x12 cm.
Elle se veut un espace d’expérimentation et de recherche éditorial valorisé par une démarche artistique.
La composante visuel est une donne essentiel de la collection, tant dans sa dimension typographique que plastique.
Le principe du livre est basé sur une création collective: il doit y avoir au minimum deux intervenants (celui qui amène le projet et celui qui va collaborer à la réalisation de ce dernier).
Un ouvrage 812 est un objet éditorial qui s’approche du «livre d’artiste», mais qui doit rester simple dans sa conception et sa facture.
Chaque projet possède un numéro dans la collection qui se compose comme suit: 812 pour la collection et après le point pour sa place de celui-ci dans la collection, 812.1 correspond ainsi au premier numéro de la collection.
Le premier tirage de chaque numéro est de 50 exemplaires pour la vente (plus 10 exemplaires prévus pour les artistes (un pour chacun), un pour la BGE, un pour la BN, et six pour les éditions) et peut donner lieu à une seconde édition d’un tirage nettement supérieur si ce dernier rencontre une forte demande (à définir en fonction de chaque projet si il y a lieu)
Le 25 novembre 2010 paraissent les trois premiers ouvrages de la collection 812:
- 812.1 Cipango. (CHF 25.–)
- 812.2 Thousand Miles. (CHF 18.–)
- 812.3 C (CHF 18.–)
.
Le 23 février 2012 paraît le quatrième ouvrage de la collection 812:
- 812.4 Kowloon City – préalable – (CHF 27.–)
Le 13 décembre 2012 paraît le cinquième ouvrage de la collection 812:
- 812.5 À force de regarder les nuages j'ai fini par voir la mer s'y refléter (CHF 25.–)
Le 6 septembre 2013 – lors de l'événement tirage limité à Lausanne – paraît le sixième ouvrage de la collection 812:
- 812.6 Lost Kingdom (CHF 30.–)
La Collection 812 est produite sans soutien extérieur.
Cartographies
Direction éditoriale : Philippe Weissbrodt
Graphisme et mise en page : Philippe Weissbrodt, matière grise
Format: 14 x 19 cm, 64 pp. + 1 DVD, couverture souple
ISBN: 978-2-940441-07-5
prix:
CHF 32.– / € 25.60
Durant dix ans, Philippe Saire a parcouru la ville et l’a transposée : en danse, puis en film. Et au moment de conclure cette expérience, il est apparu évident de dépasser la seule collection des onze films, et d’offrir à ce projet global des regards croisés sur une œuvre dont on peut enfin comprendre l’ampleur. « Enfin », parce qu’elle pourrait s’être cachée jusqu’aujourd’hui derrière le côté ponctuel, ramassé dans le temps, de chaque Cartographie.
Carte blanche : chaque texte de ce cahier traite l’œuvre multifacettes (onze lieux, un chorégraphe, neuf réalisateurs, vingt-trois danseurs, représentations in situ / projections, …) à travers le filtre des préoccupations propres à chaque auteur. Tous s’accordent cependant sur la fonction de regard critique face au quotidien, propre à renouveler notre appréhension comme notre compréhension des expériences et espaces journaliers.
Dans ses Cartographies, Philippe Saire sort la danse du théâtre. Il la lance dans la ville, la jette à l’écran. Il ouvre le regard sur l’autre, le ramène sur soi, fait se rencontrer les lieux et les temps. Ce faisant, son projet fait œuvre politique et sociologique, sans jamais quitter la poétique qui est sienne. Les essais réunis ici, lignes d’entrée et de fuite, le donnent à voir, lui rendent honneur.
Extrait de "Notice à l'intention du réalisateur":
"Il s’agit de s’approprier physiquement un lieu urbain, ici dans la ville de Lausanne.
Pendant 10 jours, les danseurs travaillent in situ.
2 jours seront consacrés à un tournage vidéo et le dernier jour à des présentations publiques du travail.
Chaque réalisateur fait ensuite le montage de sa vidéo.
Ces vidéos sont présentées au public lausannois, puis diffusées plus largement dans un second temps (festival de court-métrage, de vidéo, de vidéo-danse, télévisions, …).
Cartographie est un concept qui réunira au final 11 lieux et 11 réalisateurs différents."
Philippe Saire
projet Cartographies sur le site de la
Compagnie Philippe
Ce projet a reçu le soutiens de la Ville de Lausanne, de l'État de Vaud, de la Loterie Romande, de Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture, de la Fondation de Famille Sandoz, de Artefilia Stiftung, du pour-cent culturel Migros et de la Fondation Vaudoise pour le Cinéma.
GRÜ six ans de transthéâtre
Direction de publication : Michèle Pralong
Direction éditoriale : Laurent Valdès et Philippe Weissbrodt
Graphisme et mise en page : Philippe Weissbrodt, matière grise
format: 14x19 cm, 248 pp. n/b et tons directs
ISBN: 978-2-940441-06-8
prix:
CHF 36.– / € 28.80
ouvrage co-édité avec le magazine Mouvement (www.mouvement.net)
Le livre GRÜ revient sur les six années d’expérience menées par Michèle Pralong et Maya Bösch à la tête du théâtre du Grütli, à Genève. Il relate les réussites, mais aussi les erreurs qui ont jalonné la direction du théâtre par le duo mp/mb qui cosigne cet ouvrage novateur.
Additionnés de regards externes qui ouvrent les horizons, champs et regards sur les arts scéniques, « GRÜ » est à l’image du trans-théâtre : un peu un trans-livre. Il croise les récits de la réelle construction d’une programmation scénique avec des questions qui traversent les saisons, les années. Regardant tour à tour le public, les comédiens, la communication, la création.
Outre les récits de Michèle Pralong et Maya Bösch, l’ouvrage inclut des interventions de Bernard Schlurick, Pierre-Michel Menger, Eric Vautrin, Jacques Demierre, Barbara Baker, Daniel Jeanneteau, Sophie Klimis, Sylvie Kleiber, Thibault Vancraenenbroeck, Jean-Michel Broillet, Yannick Butel, Ruedi Baur, Jack Ralite et enfin Caroline Bergvall.
"Nous avons pris la direction du Théâtre du Grütli à Genève en juillet 2006, Maya Bösch et moi. Et nous voilà nommées à la tête d’un théâtre installé dans une ancienne école pour élèves difficiles. A l’époque, on disait aux enfants : "Travaille, sinon tu iras au Grütli !". […] A notre sortie en juillet 2012, le Théâtre du Grütli est devenu le GRÜ / transthéâtre. Et au Conservatoire, on dit parfois aux élèves comédiens : "Travaille, sinon tu iras au GRÜ !".
[…]
On demande toujours aux directeurs entrants un projet de candidature, on ne leur demande que rarement une anamnèse. Il nous semble pourtant qu’il y a des leçons dans chaque expérience de direction artistique.
Nous avons passé six ans au GRÜ à écrire et inventer un transthéâtre. Au moment de rendre les clefs, laissons encore quelques mots."
Michèle Pralong
Cette publication a reçu le soutiens de la Ville de Genève, de la République et Canton de Genève, du GRÜ, ainsi que du gracieux soutien de la Corodis et de la Hochschule der Künste Bern.
Peurs
Une idée originale de Kaliata Guinand et Joëlle Isoz
Monstres: Eliot Sidler
Décors (illustration): Joëlle Isoz
Composition: Kaliata Guinand
Textes: Samia Richle
édité chez A•Type éditions sous le regard de Paul Ghidoni, Laurent Valdès et Philippe Weissbrodt
format: 23x15 cm, 72 pp. n/b et quadrichromie
ISBN: 978-2-940441-00-6
prix: CHF 42.– / € 33.60
Peurs est la première parution de A•Type éditions. Proche d’un format de livre d’enfants, Peurs forme un trait d’union entre les générations. Sa création repose sur la collaboration entre un enfant et des adultes. Le but de ce livre est de rendre vivant le lien invisible, latent, qui nous mène aux peurs de notre enfance.
A•Type remercie particulièrement l’atelier des Bibliothèques municipales genevoises pour avoir gracieusement mis à disposition son espace de reliure, son savoir-faire et son temps, rendant son premier projet possible, réaliste et viable.